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Thé, Cakes et Socialisme
13 juillet 2007

FMI Analyses


FMI DSK bientôt au FMI....

Titre: Les 3 problèmes du départ quasi certain de DSK vers le FMI

1) Cela pose le problème du choix de JC. Juncker & N. Sarkozy de soutenir DSK :

Pouvons nous vraiment croire que ces 2 conservateurs fervents le soutiennent pour appliquer une ligne "sociale démocrate" ou plutôt socialiste ?
Non bien sûr et il est même possible qu'ils aient eu l'assurance par DSK de son attentisme

2) Cela pose ensuite  le problème évident du respect des électeurs de Sarcelles qui l'ont réelu député

Rappellons qu'il y a 1 mois seulement (entre les 2 tours), DSK s'engagait à se consacrer pleinement à son mandat


3) Cela pose sûrement le problème du respect du PS dans son ensemble quand il se félicite du soutien de Sarkozy dans le communiqué de presse publié sur son blog (http://www.blogdsk.net/dsk/2007/07/fmi-communiqu-d.html)

Remercier les 27 Etats membres relève d'une évidente politesse mais remercier Sarkozy plante bel et bien un couteau dans le dos de nos efforts pour différencier droite et gauche.

4) Et finalement, cela pose le problème de l'évolution du FMI qu'il propose (même source)

Chacun sait que les "pays émergents" dont il parle sont essentiellement l'Inde, la Chine et le Brésil. Il n'est pas question dans cette langue de bois diplomatique de faire en sorte que les pays africains ou d'asie du sud est puisse vraiment avoir voix au chapitre.


Or ces 3 super-puissances émergentes, que réclament elles ? Et bien purement et simplement l'abolition de toutes les barrières douanières et de toutes les subventions économique (agriculture mais aussi industries, services et R&D) dans la mesure où ils sont de fait ultra compétitifs sur les prix de la main d'oeuvre.

Conclusion: Evoquons librement DSK et jaugons ses actes en tant que socialistes sans pour autant tomber dans la critique absurde comme tant de militant pour Royal.
Mais il faut aussi lui rappeller que même sans croire à sa "révolution socdem" qui existe de fait depuis 150 ans (même en France) et sans avoir été un "supporter", on peut quand même lui dire ce que l'on pense.

(Analyse de FP NICOLAS)


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